Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n’ont pu les contenir.
Les nœuds ont éclaté. Les roses, envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ;
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée…
Respires-en sur moi l’odorant souvenir.
Marceline Desbordes-Valmore
*
___________
Parents, élèves, professeurs… N’importe qui peut proposer un poème pour un prochain dimanche : choisissez-le ou… écrivez-le !! Envoyez simplement un mail à l’administrateur du site, à cette adresse : leclerc.picasso@gmail.com