Conte picassien n°6 : Une orpheline sauvée
Nous vous en avons déjà parlé sur le PicaBlog, les élèves de 6e du module « écriture », guidés par Mme Chevron (professeur documentaliste) et Mme Laignelet (professeure de français), ont créé deux recueils de contes, à découvrir sans modération et à lire… avec plaisir. Pour accompagner tranquillement la fin de l’année scolaire, nous vous proposons de découvrir, un par un, les 14 contes inédits écrits par les élèves. Bonne lecture !
Ce sixième conte a été écrit par Marie et Espoir
Une orpheline sauvée
Un jour, il y a onze ans de cela, il y avait une famille nombreuse de douze personnes qui habitaient dans la même maison. Pendant un début d’été, ils décidèrent d’aller à la plage, mais, Oliver, un membre de la famille, ne voulait pas car il avait la douce intention d’adopter un orphelin, puisqu’il habitait seul. La famille décida donc de reporter sa sortie pour l’accompagner. Avant de prendre la route pour l’orphelinat, Oliver décida de prendre son téléphone et de les appeler.
Soudain, s’annonça à la télévision une terrible tempête, l’empêchant, alors, d’aller adopter un enfant. Mais, Oliver ne crut pas à ces bêtises. La sonnerie de la porte d’Oliver retentit et il répondit : « Qui est-ce ? ». Et il ouvrit la porte. Il n’y avait personne. Cela sonna encore quand il ouvrit de manière brusque et qu’il vit… un enfant abandonné sur le seuil.
Il lui dit : « Qui es-tu ? » L’enfant lui répondit : « Je m’appelle Fenix et vous, vous vous appelez Oliver, c’est bien ça ? »
Etonné, Oliver lui répondit : « Oui, c’est exact, mais comment le sais-tu ? » Fenix lui explique : « C’est l’orphelinat qui me l’a dit. D’ailleurs, ils m’ont aussi confié une lettre pour vous. Tenez ! »
Fenix lui tendit une lettre provenant de nulle part. Oliver le remercia. Mais il se posa des questions car il n’avait pas remarqué la lettre. Il changea d’avis en la lisant, car cette lettre lui avait l’air de bien surgir de l’orphelinat.
Après avoir lu la lettre, Oliver lui demanda : « D’accord, donc si je résume bien, l’orphelinat t’a envoyé vers moi, c’est ça ? » Surprise qu’Oliver ait cru en son mensonge, Fenix lui répondit : « C’est exact ». Rassuré que Fenix ne mente pas, Oliver dit : « D’accord, entre donc je t’en prie ». Fenix ne manqua pas de remercier très poliment Oliver.
Un mois passa et Oliver remarqua que Fenix avait une attitude très étrange. Deux jours passèrent après cette remarque sur Fenix, quand soudain on toqua à la porte… On entendit quelqu’un s’écrier : « Ouvrez ! » Oliver, très surpris répondit :
— Qui est-ce ?
— Le FBI !
Surpris, Oliver ouvrit et dit : « Désolé, mais je pense qu’il y a erreur… »
Oliver n’eut même pas le temps de finir sa phrase que le FBI hurla :
— « Hébergez-vous l’enfant Fenix s’il vous plaît ? »
Oliver répondit :
— Oui, pourquoi ?
La réponse du FBI se fit cinglante :
— Elle est recherchée depuis un mois !
Olivier chuchota à l’inconnu du FBI :
— Pouvons-nous discuter de ça dehors, s’il vous plaît ?
L’inconnu lui répondit :
— Oui, bien sûr !
Oliver n’en croyait pas ses oreilles. Il demanda alors à la personne pourquoi Fenix était recherchée. « Sachez que cette jeune fille n’est pas ce que vous pensez qu’elle est », lui-répondit-on.
Sous le choc, Oliver rétorqua : « Comment ça ? » Alors, la personne du FBI lui révéla que Fenix était recherchée car elle était surhumaine. De plus, la police devait l’examiner. Oliver se demandait bien pourquoi. Le policier du FBI lui expliqua que Fenix ne savait pas se calmer, que la jeune fille était fréquemment énervée, si bien qu’une enquête devait être menée sur elle afin de faire des recherches sur son pouvoir. Oliver était surpris de savoir que Fenix n’était pas l’enfant qu’il attendait, mais il était par-dessus tout bouleversé. Il répondit à la police qu’il ramènerait la petite dans trois jours. C’est alors que sa gentillesse lui apparut et qu’il décida d’aller chercher un remède pour elle. Après ces trois jours, Oliver trouva le remède et en donna à Fenix pour calmer ses nerfs.
Après un an, Fenix se sentit mieux et reprit sa route.
Oliver n’entendit plus jamais parler d’elle, mais il choisit de respecter son choix. Quant au FBI et à ses agents, il n’en entendit tout simplement plus parler non plus. Oliver espérait que Fenix avait pu leur échapper. En fait, il en était même convaincu !
Ces deux recueils sont disponibles et empruntables au CDI du collège, mais vous pouvez aussi les découvrir et les télécharger en suivant ce lien :
https://0931707a.esidoc.fr/site/bienvenue-sur-le-site-du-cdi/ca-s-est-passe-au-cdi
