Conte picassien n°5 : Un voyage vers l’espace

Nous vous en avons déjà parlé sur le PicaBlog, les élèves de 6e du module « écriture », guidés par Mme Chevron (professeur documentaliste) et Mme Laignelet (professeure de français), ont créé deux recueils de contes, à découvrir sans modération et à lire… avec plaisir. Pour accompagner tranquillement la fin de l’année scolaire, nous vous proposons de découvrir, un par un, les 14 contes inédits écrits par les élèves. Bonne lecture !

Le conte d’aujourd’hui a été écrit par Nour et Chloe.


Un voyage vers l’espace

Il était peut-être un jour, un petit garçon nommé Alexandre. Il était âgé de 11 ans et il avait trois frères. Sa grand-mère lui disait toujours qu’il était le plus beau et le plus gentil des quatre et elle avait raison. Il était beau, mat de peau, très doué à l’école et il  ne cachait pas sa très grande passion pour l’espace. Cet environnement si mystérieux le fascinait. Depuis tout petit, il rêvait de voyager sur la lune.

Un jour, alors qu’il se rendait à la librairie emprunter un livre que lui avait demandé son professeur, il vit une affiche avec l’image d’une femme grande, blonde aux yeux bleus. Il était écrit au-dessous de l’image :

« Portée disparue depuis le 20/11/2020 ! »

 Après avoir vu cette affiche, il continua son chemin vers la librairie. Quand soudain, il vit un gros dictionnaire tout abîmé sur le coin du trottoir. Il le regarda, le prit et l’ouvrit. Mais au moment de l’ouvrir… POUF !!! Il se retrouva à flotter dans l’air. Il faisait noir et froid, Alexandre ne savait pas ce qu’il lui arrivait.

Au loin, il vit une lueur briller dans l’obscurité. Il essaya de s’approcher de plus en plus, il découvrit que c’était en fait celle d’un parapluie. Ce parapluie n’était pas commun du tout, il était même un peu bizarre. Trois boutons étaient positionnés sur son manche : le premier servait à se téléporter n’importe où dans l’espace, le second servait à faire fonctionner le mécanisme du parapluie pour qu’il s’allume et éclaire le chemin d’Alexandre. Le dernier était un bouton dont personne ne savait l’utilité. Il décida donc de tester le premier bouton. D’abord, il ne se passa rien de spécial, puis tout à coup il se sentit comme emporté par le vent. Mais, ce n’était pas une impression. Il était bien en train de flotter dans les airs, le parapluie à la main. Peu de temps après s’être envolé si mystérieusement, il atterrit sur une planète déserte et sombre. Après avoir subi cette « téléportation », il hésita à appuyer sur le second bouton mais il finit par l’actionner.

Le parapluie s’illumina et éclaira son chemin. Alexandre y vit tout de suite plus clair. Il aperçut à quelques mètres de lui une porte. Ce n’était pas la porte d’une habitation, seulement une porte au milieu d’une planète. Il s’approcha et l’ouvrit. Il fut très étonné en découvrant que ce lieu magique n’était autre qu’un musée très étrange : des tableaux discutaient entre eux, et des statuettes bougeaient. Des gens également étranges observaient ces œuvres-d’art si particulières. Alexandre entra et se fondit dans la foule. Soudain, il aperçut un tableau qui attira toute son attention. Sur ce tableau il y avait une dame. Alexandre avait l’impression de l’avoir déjà vue. Il se rappela qu’il l’avait déjà vue il y a quelques heures de cela, peu de temps avant de trouver le dictionnaire sur le coin du trottoir. Il entendit la dame crier : 

« Au secours ! Aidez-moi ! Je suis enfermée ! »

Alexandre ne savait pas comment l’aider, mais il savait qu’il ne pouvait pas la laisser ici toute seule. Il lui répondit timidement :

– Euh… bonjour, mais comment pourrais-je vous aider ? 

La dame lui répondit :

– Tu devras trouver une clef qui me délivrera, mais pour cela il te faudra chercher dans une des salles de ce musée. Et quand tu m’auras délivrée, tu pourras rentrer chez toi. »

Alexandre acquiesça sans un mot et partit à la recherche de cette mystérieuse clef. Il se mit à chercher dans toutes les salles. Un peu plus tard, il aperçut un homme qui avait l’air plutôt pressé, vers la salle numéro 4. 

« Bonjour ! » cria Alexandre en direction du monsieur, « Vous ne savez pas où je pourrais trouver une clef par hasard ? » L’homme lui répondit : « Si ! Suis-moi ! » Alexandre suivit l’homme jusqu’à une petite salle. « Merci ! » lui dit Alexandre, mais l’homme avait déjà disparu … « Bizarre, ce monsieur » se dit Alexandre ! 

En se penchant, il découvrit un petit objet lumineux qu’il saisit : c’était la fameuse clef qu’il cherchait. Il put ainsi délivrer la femme de son tableau qui s’empressa de retrouver sa famille. 

Quant à lui, il ne se fit pas prier pour retrouver sa grand-mère au plus vite. Nous devons vous avouer qu’il mit quelque temps avant d’oser franchir à nouveau le seuil d’une librairie !

Nour & Chloe


M. Leclerc

Administrateur du site du collège.

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